Le feu et la glace

Matthieu regarda les visages des deux femmes glissant sur le lit près de lui. Être rejoint par ces deux créatures de rêve lui paraissait totalement surréaliste. Il abandonna l’idée de savoir comment ils en étaient arrivés là. La seule chose qu’il voyait, c’était les deux femmes qui l’avaient rejoint dans la chambre. Plongé dans ses pensées, il n’avait pas osé imaginer que son rêve allait devenir réalité.

Claire et Célia entrèrent dans la chambre habillées de leurs robes de soirée aussi somptueuses l’une que l’autre.

Il s’appuya sur ses coudes pour se redresser et vit les deux femmes approcher.

Claire, jeune femme mince aux longs cheveux blonds déliés portait des escarpins fins d’un classicisme irrésistible, des bas noirs, très probablement maintenus par un porte-jarretelle faisant partie d’un ensemble assorti fait de broderies délicates et de sensualité. Sa robe de cocktail noire droite aurait paru désespérément simple si elle n’était pas rehaussée d’un faux col claudine en perles faisant écho à ses boucles d’oreilles argentées au bout desquelles pendaient également deux perles étincelantes soulignant la luminosité de ses yeux finement maquillés. Matthieu avait toujours eu un faible pour cette jeune femme caractérisée par des jambes fuselées et musclées, de petites fesses parfaitement dessinées, une taille toute fine et une poitrine visiblement menue ce qui lui permettait toutes les excentricités vestimentaires, des plus sages aux plus aguichantes. Matthieu l’avait d’ailleurs déjà vue porter des vêtements totalement improbables et interdits pour des femmes avec une corpulence un peu plus forte, ou bien des robes légères aux décolletés échancrés furieusement sexy. Ce soir, elle avait décidé d’apparaître en femme sage et responsable augmentant d’autant le pouvoir subversif de ses désirs physiques les plus débridés.

Célia quant à elle, faisait preuve de plus de formes. Elle apparaissait d’ailleurs radicalement différente de Claire. Sa poitrine généreuse n’était maintenue en place que par les pans de sa robe portefeuille cache-cœur rouge lui laissant les bras nus. Elle ne portait visiblement pas de soutien-gorge comme aucun autre sous-vêtement du tout non plus d’ailleurs. Ses jambes étaient gainées de dim-up de couleur chair et elle portait des chaussures rouges elles aussi, à talons plutôt hauts, carrés et larges. Deux brides lui entouraient la cheville divinement.

Sa tenue flamboyait et exposait sans fard son caractère explosif et son tempérament bouillonnant de brune aux magnifiques cheveux mi-longs bouclés. Elle n’avait évidemment pas fait l’économie d’un rouge à lèvres carmin rutilant tandis que Claire avait mis sur ses lèvres un gloss rose pâle de petite fille sage.

Le feu et la glace.

Les regardant approcher du lit, Matthieu se délectait de la complémentarité de ces deux femmes. Elles répondaient toutes les deux en tous points à l’ensemble de ses pensées fantasmagoriques et n’imaginait pas une seconde se demander pourquoi ou comment ils en étaient là tous les trois. Il vivait un rêve et ne voulait pas prendre le moindre risque de le gâcher.

Il se leva et les enlaça en même temps, enroulant chacun de ses bras autour d’une des créatures de son rêve.

Après l’avoir embrassé successivement, Claire et Célia se regardèrent et la soirée bascula. Leurs bouches s’approchèrent et leurs lèvres se touchèrent délicatement.

Le rouge se mêla au rose pâle. Elles s’embrassèrent avec délicatesse, échangeant des baisers doux. Comme au ralenti, leurs langues se rencontrèrent dans un même mouvement et leurs baisers n’en devinrent que plus appuyés, laissant la passion monter irrémédiablement.

Durant ce temps, Matthieu se mit derrière Claire. Il dégrafa son collier de perle et le posa sur la table basse juste à côté. Claire n’entendit pas la fermeture éclair de sa robe descendre. Elle sentit les manches de sa robe glisser sur ses épaules et la laissa tomber naturellement à ses pieds.

La robe gisait à ses pieds et Matthieu découvrit enfin ce que Claire portait en dessous.

Elle portait un ensemble string, serre-taille, soutien-gorge divin. De couleur bleue profond, il électrisa Matthieu en une fraction de seconde. Cette couleur bleue intense accompagnait divinement la couleur de ses yeux et la blondeur de ses cheveux. C’était un accord parfait qui était parfaitement rehaussé par ses bas noirs et ses escarpins fins. Claire était absolument divine.

Les deux femmes continuaient à s’embrasser à présent langoureusement. Leurs baisers étaient intenses et appuyés. Célia caressa du bout des doigts le soutien-gorge de Claire et il suffit que Matthieu le dégrafe pour qu’elle s’en empare et le jette au loin pour prendre ses deux seins ronds dans ses mains et les caresser fermement.

Sentant les mains de Célia sur sa poitrine, Claire ne put s’empêcher de noter la différence entre des mains d’homme et celles d’une femme. Les caresses de Célia sur sa petite poitrine étaient un savant mélange entre la douceur féminine et la force de l’attirance qu’elle ressentait l’une pour l’autre. Célia malaxait adroitement la poitrine de Claire tout en évitant de la brusquer et de lui faire ressentir la moindre douleur. Juste ce qu’il fallait.

Les caresses de Célia eurent pour effet immédiat d’augmenter d’un cran le désir de Claire et cela se fit sentir dans la force de leurs baisers qu’elles continuaient toujours à échanger.

Quelques instants plus tard, Matthieu avait pris place derrière la deuxième femme qui portait toujours sa robe portefeuille rouge carmin. Il suffit alors de délacer le lien qui enserrait sa taille et la robe s’ouvrit sur le corps parfait de Célia. En brune généreuse, ses seins étaient lourds et fermes, ses hanches larges et ses fesses rebondies. Mais bien loin de la faire paraître enveloppée, cela lui permettait de dégager une image de femme pulpeuse avec –comme le dit la maxime grivoise– ce qu’il faut là où il faut.

Comme l’avait remarqué Matthieu, Célia était intégralement nue sous sa robe légère et elle se retrouva seulement vêtue de ses bas stay-up de couleur chair et de ses chaussures à brides rouges et aux talons épais et carrés.

Claire posa ses mains immédiatement sur la poitrine de Célia. Elle prit ses seins dans ses mains et les soupesa plus qu’elle ne les caressait. Elle découvrait l’opulence de la poitrine de son amie et était visiblement déconcertée par la douceur et la taille de ses attributs. Peut-être était-ce simplement le fait d’accomplir ce dont elle avait secrètement rêvé tant de fois. Elle se l’avouait enfin, alors que la langue de Célia rentrait dans sa bouche et que ses mains caressaient ses petits seins tendus et gonflés. Claire avait toujours désiré toucher le corps de Célia, sentir le poids de sa poitrine dans sa main, caresser l’intérieur de ses cuisses charnues, poser ses mains sur ses fesses rebondies et attirantes. L’une de ses mains lâcha son sein et caressa le côté de sa taille puis descendit sur ses fesses. Elle planta ses ongles roses dans la chair voluptueuse et sa bouche accentua la pression sur celle de Célia.

Sa seconde main abandonna également sa poitrine et glissa rapidement sur le ventre de Célia pour finir sa course sur son pubis au dessin en triangle parfaitement délimité.

Claire marqua un temps d’arrêt puis se résolu à accéder à ce dont elle avait rêvé plusieurs fois. Elle glissa sa main entre les cuisses de Célia et plaqua la paume contre le sexe de son amie.

Il était chaud. Humide. Il lui suffit de quelques mouvements soigneux et délicats pour ressentir toute l’excitation de Célia et la chaleur du désir qui couvait entre ses cuisses.

Elle libéra le clitoris de ses doigts et commença à appuyer dessus de manière circulaire. Célia voulut pousser un petit cri de surprise mêlée à la jouissance mais il fut étouffé par la bouche de Claire qui se plaquait de manière de plus en plus indécente sur la sienne.

Son string était trempé. Leurs caresses avaient libéré un désir indécent. Elle sentait même son excitation couler en minces filets le long de ses cuisses. C’était totalement indécent.

C’est Matthieu qui la délivra. Revenu derrière elle, il prit les fines bandes de son string et le fit descendre le long de ses jambes. Il écarta les lanières du serre-taille qui retenait toujours ses bas puis descendit lentement le mince morceau de tissu inondé de plaisir intime jusqu’à ses chevilles. Il l’écarta en même temps que sa robe restée à ses pieds et, remontant, il laissa ses mains courir le long de ses cuisses gainées de nylon.

Sa main s’enfonça entre ses petites fesses toutes aussi rondes et fermes que ses seins. Il atteignit l’intérieur de ses cuisses, plaqua le bout de ses doigts sur son pubis sur lequel elle n’avait laissé qu’un mince voile doux de toison pubienne puis écarta ses lèvres vaginales de ses doigts. Il libéra à la fois le flot de son excitation qu’il recueillit sur ses doigts.  Claire pensa pour elle-même que c’était indécent de mouiller ainsi. Mais il sembla également libérer les inhibitions de Claire qui soupira comme une forcenée à ce moment précis.

Elle accentua la pression sur le sexe et le clitoris de Célia puis, n’y tenant plus, s’accroupit sans prévenir juste entre ses jambes. Elle enfonça son visage entre les cuisses grandes ouvertes de Célia.

Matthieu eut à peine le temps d’enlever sa main constata l’ardeur que mettait Claire à lécher le clitoris offert devant sa bouche. Il n’eut pas plus son mot à dire lorsque Célia lui attrapa le visage pour l’approcher du sien. Elle l’embrassa à pleine bouche, retenant difficilement de petits cris de jouissance provoquée par la succion acharnée entre ses cuisses.

En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, Célia dégrafa le pantalon de Matthieu et le baissa. Elle dégagea son sexe tendu et gonflé de voir ses deux amies prendre autant de plaisir.

Célia le prit dans sa main. Ses doigts roulèrent autour. Il était gros, chaud et doux. Elle le serra un peu plus fort et commença à aller et venir.

Claire la léchait avec force et le plaisir qu’elle donnait à Célia se transférait jusqu’à sa main qui enserrait le sexe de Matthieu. Elle l’embrassait fougueusement et celui-ci lui répondait avec la même passion en attrapant son cou de sa main vigoureuse et accentuait la force de leur baiser.

Matthieu décida qu’il était temps de s’installer plus confortablement. Il prit les épaules de Célia et la renversa en arrière sur le lit.

En un seul mouvement, elle se retrouva allongée sur le lit, les jambes écartées. Claire avait également suivi le mouvement et sa bouche léchait toujours le sexe inondé de Célia. Un instant plus tard, Matthieu se mit à genoux près de son visage et elle attrapa son membre violemment pour l’attirer vers elle. L’instant d’après, le sexe de Matthieu emplissait toute sa bouche, étouffant les soupirs langoureux provoqués par l’ardeur de Claire entre ses cuisses.

Claire, plus à l’aise que debout, n’eut aucune difficulté à introduire deux doigts dans le corps de la femme qu’elle léchait toujours avec application.

Célia poussa un soupir plus allongé que les autres et se raidit. Le sexe de Matthieu s’échappa de sa bouche et sa main repoussa le visage de Claire. Quelques spasmes la secouèrent tandis qu’elle reprenait sa respiration et le soupir qu’elle poussa en regardant ses deux partenaires leur confirma qu’elle venait de jouir violemment sans prévenir.

N’attendant aucune injonction quelconque, Claire se tourna vers Matthieu, le poussa en arrière légèrement pour qu’il s’appuie en arrière sur ses coudes et prit à son tour son sexe dans sa bouche. Elle commença à la sucer avec autant d’application qu’elle venait de lécher Célia. La main qui prit possession de sa queue la serrait fortement et elle faisait de larges va et vient, tendant au maximum la peau de son sexe. Chaque mouvement de sa main s’accompagnait d’un large mouvement de sa tête qui enfonçait à chaque fois un peu plus le membre dégoulinant de saveurs mélangées. La salive se mêlait à l’excitation poivrée de Célia dont sa bouche était encore emplie. Se redressant enfin, Célia se joignit à elle et prit dans sa main les testicules gonflées et tendues de Matthieu. Elle les caressa rapidement mais c’est surtout sa queue, qu’elle avait dans sa bouche quelques instants auparavant, qu’elle voulait récupérer. Elle ouvrit ses lèvres et lécha le côté de son membre tandis que Claire avait toujours le gland tout entier dans la sienne. Leurs mains se touchaient, leurs lèvres firent de même rapidement. Leurs doigts s’entremêlèrent et elles échangèrent un baiser paradoxalement doux compte-tenu de l’excitation qu’elles ressentaient. Elles s’embrassaient délicatement. Leurs langues se mêlaient entre elles, caressant doucement le gland de Matthieu qui se trouvait au milieu de leur baiser. Leurs cheveux respectifs se mêlaient les uns aux autres et Matthieu profitait d’un spectacle accentuant encore plus son excitation et la taille de son sexe.

Célia, comme si elle voulait reprendre le dessus après s’être laissée submerger par un orgasme inattendu, écarta délicatement le visage de Claire et prit littéralement possession du sexe de Matthieu. Elle ouvrit grand sa bouche, empoigna la base du sexe dressé devant elle et se mit à le sucer avec force. Elle était déchainée et elle lui infligea un traitement inhumain. A la limite de la douleur, elle enfonçait profondément le membre dans sa bouche, la refermait autour et le pompait en provoquant une succion énorme tandis que sa main descendait violemment jusqu’à la base pour augmenter encore plus les sensations qu’elle ne doutait pas une seconde de provoquer. Chaque mouvement de Célia le long du sexe de Matthieu faisait bouger le lit tellement elle mettait de force et d’amplitude à sucer cette queue qui la fascinait à présent.

Claire regarda avec un léger étonnement la manière dont son amie s’occupait du sexe de Matthieu et, constatant que cela lui plaisait incontestablement, se dit qu’elle la retenait pour une prochaine fois. Elle sentit les mains de Matthieu empoigner ses hanches. Il amena son bassin vers son visage et elle écarta les jambes pour les installer l’une et l’autre de chaque côté de son visage. Elle s’accroupit juste au-dessus du visage de Matthieu, plaquant ses jambes gainées de nylon contre ses joues et ses épaules. C’est Matthieu lui-même qui lui attrapa les hanches et l’approcha de sa bouche.

Ce n’était même pas sa langue mais sa bouche toute entière qui était plaquée contre le sexe trempé de Claire. Son nez s’enfonçait à chaque mouvement du lit dans l’entrée de son sexe débordant de mouille et ses lèvres, sa langue et sa bouche suçait, aspirait, buvait complètement le clitoris et le sexe qui bougeait au-dessus de lui. Plus Célia le suçait avec force, plus le lit bougeait, plus Claire bougeait aussi et plus cette dernière ressentait un plaisir indicible.

Elle voulait s’écraser contre le visage de Matthieu, elle voulait que son sexe dégoulinant aspire son visage tout entier et elle jouissait encore plus en voyant son amie sucer Matthieu comme elle le faisait.

Claire n’en pouvait plus. Elle voulait sa queue, elle voulait qu’il la pénètre profondément, elle voulait qu’il fasse exploser le désir qui grandissait de manière incontrôlable dans le bas de son ventre.

Elle le dit d’ailleurs à l’attention de ses deux partenaires.

—    Je n’en peux plus. Je veux ta queue en moi ! dit-elle sans détour.

Célia releva la tête, délaissant un instant le sexe de Matthieu qu’elle ne cessa pas de branler pour autant.

—    Alors viens ma chérie. Lui dit-elle doucement dans un sourire. Viens t’asseoir dessus continua-t-elle en désignant du regard le sexe qu’elle branlait toujours.

L’instant d’après, Matthieu n’ayant pas eu le temps de dire quoi que ce soit, Claire présentait ses cuisses grandes ouvertes de part et d’autre de son bassin. Elle posa ses pieds de part et d’autre, se maintint en arrière sur ses mains posées sur son torse et Célia guida son sexe au milieu de ses jambes. Claire descendit doucement les hanches et il s’enfonça dans son corps tout entier sans la moindre difficulté.

Le mouvement fut lent mais irrémédiable. Elle s’empalait littéralement sur son membre turgescent. Enfoncé jusqu’au fond, ses lèvres vaginales touchant ses testicules, Claire dut s’arrêter un instant pour reprendre son souffle. Elle expira profondément et tout son corps se détendit pour apprécier pleinement cet instant. Célia ne lui laissa qu’une fraction de seconde car elle ajouta une source de jouissance supplémentaire en venant plaquer sa petite langue agile sur son clitoris gonflé. Sa langue passait des testicules de Matthieu au clitoris de Claire et elle constata immédiatement le plaisir que cela leur procurait à tous les deux.

Célia recula le visage un petit peu et remplaça sa langue par ses doigts. Claire sentit son clitoris se gonfler et les caresses de son amie électrisèrent tout son corps. Elle poussa légèrement sur ses bras pour relever légèrement le bassin, puis redescendit. Son corps tout entier allait et venait le long du sexe de l’homme qui gémissait sous ses mains. Elle sentait son torse de contracter sous la paume de ses mains, elle pouvait sentir sa respiration qui se coupait. Son propre bas-ventre s’emballait sous le plaisir procuré tant par la pénétration profonde du membre dans son corps que des caresses énergiques et pourtant délicates des doigts de Célia sur son petit bouton.

Elle fit de larges va-et-vient sur ce sexe, objet de son plaisir tandis qu’elle ne savait plus si c’était les doigts ou la langue de Célia qui accompagnait sa jouissance grandissante.

Plusieurs fois elle ferma les yeux, n’arrivant plus à supporter les vagues de plaisir qui la submergeait encore et encore. Elle prenait appui sur ses pieds, plantant ses talons dans les draps du lit tout en soulevant le haut de son corps en appuyant sur ses mains griffant le torse de l’homme sous elle.

Ses petits seins se balançaient au rythme des mouvements du lit tout entier. Dans un éclair de lucidité, elle vit Célia à genoux entre les jambes de Matthieu qui avait glissé sa main libre entre ses propres cuisses. Elle réalisa alors que pendant qu’elle maintenait le sexe de Matthieu dans son sexe, pendant qu’elle léchait voracement en même temps son clitoris, elle enfonçait profondément ses doigts dans sa chatte. Entre deux respirations, elle entendit les râles de Matthieu et les longs soupirs étouffés de Célia qui s’activait entre leurs cuisses.

Elle chevauchait Matthieu. Claire ramena une main devant elle pour repousser la bouche de Célia. Elle lui prit la main et la ramena sur son clitoris. Elles caressaient toutes les deux son petit bouton prêt à exploser. Son ventre se contractait à chaque plongée du sexe de Matthieu profondément dans son corps, ses seins étaient devenus durs et gonflés. Célia, la bouche libérée, se rua dessus pour les embrasser. Elle les mordit doucement à plusieurs reprises, arrachant des cris à Claire qui ressentait un plaisir absolu sur chaque zone érogène de son corps. Matthieu avait attrapé ses hanches et l’aidait à monter et descendre sur sa hampe. Chacun bougeait en harmonie et le plaisir prit possession des trois partenaires au même instant.

Célia, qui avait enfoncé à présent trois de ses doigts dans son sexe trempé fut la première à jouir de nouveau. Elle se bloqua, appuya fortement sur le pubis de Claire tout en mordant plus franchement l’un des seins qu’elle avait encore dans sa bouche. Son deuxième orgasme, étonnamment, fut encore plus foudroyant que le premier. Claire, sous l’impulsion de la main qui torturait son bouton et ressentant la morsure sur son sein, s’arqua d’un seul coup. Elle planta encore plus fort ses ongles dans la poitrine de Matthieu et tout son corps se cambra dans un choc électrique inouï. L’orgasme qu’elle pensait voir venir de son sexe se déclencha à trois endroits différents. Il partit de son clitoris et de sa poitrine meurtrie par Célia pour rejoindre l’explosion qui eut lieu au plus profond de son ventre. La vague de plaisir l’irradia de ses chevilles jusqu’à la pointe de ses cheveux et elle ne put réprimer un vrai cri de jouissance qui résonna dans la chambre.

Involontairement, elle éjecta le sexe de Matthieu et les ultimes frottements de leurs sexes respectifs, unis à la brulure des ongles rouges de Claire plantés dans son torse déclenchèrent sa propre jouissance. De puissants jets de sa semence jaillirent et éclaboussèrent à la fois la poitrine de Célia positionnée juste au-dessus, et le ventre de Claire toujours tétanisée au-dessus de lui.

Le liquide chaud coula sur les corps des deux femmes. Claire mit sa main sur le sexe de Matthieu qui reposait à présent sur son pubis et sentait la chaleur de son sperme qui coulait sur elle. Elle le caressa lascivement, prolongeant ainsi l’aboutissement de leur jouissance commune.

Célia se détendit également un petit peu et glissa tout doucement entre les cuisses de Claire. Elle lui caressa les cuisses et embrassa son ventre. Sans y réfléchir, elle continua de descendre et fut presque surprise de tomber sur le sperme de Matthieu qui avait tapissait tout le bas ventre de son amie. Dans un état second, elle le lécha et continua à descendre vers son sexe toujours gonflé. Sa langue passa sur le gland puis continua pour atteindre le clitoris de Claire juste en dessous. Des spasmes secouèrent Claire et Matthieu, ce qui l’encouragea à continuer à les titiller. Vicieusement, elle prit dans sa bouche le sexe chaud et dégoulinant d’humidité de Claire et de sperme de Matthieu et le suça avec application. Sa langue lécha alternativement leurs deux sexes tout en leur arrachant de profonds soupirs de plaisir à eux deux.

C’est Claire qui rendit les armes en premier et qui supplia Célia d’arrêter. Matthieu acquiesça d’un soupir venu des profondeurs de ses poumons.

Claire roula doucement sur le côté et Célia vint s’allonger sur Matthieu. Sa tête reposait sur son torse et elle lécha doucement, telle une louve, les plaies visibles laissées par les ongles de sa partenaire. Cela les fit rire toutes les deux et elles échangèrent un baiser langoureux. Matthieu redressa le visage et joignit sa bouche à celles des deux femmes. Ils s’embrassèrent sans qu’il soit possible de savoir quel était la provenance de chacun des goûts exquis qu’ils s’échangèrent à ce moment-là.

La seule chose qu’ils savaient c’est qu’ils venaient de vivre un moment de pur plaisir dont ils garderaient le souvenir longtemps, tant dans leur esprit que dans leur chair.

Ils avaient chacun vécu un moment qu’ils n’auraient jamais pu imaginer et réalisaient seulement maintenant à quel point ils s’étaient délicieusement laissés entraîner par leur plaisir.

Avec délectation.

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