Un pantalon surprise

Chères lectrices,  chers lecteurs,

Je tarde un peu en ce début d’année et je m’en excuse. Je vais me rattraper en vous livrant une histoire aujourd’hui et une autre très rapidement (qui fera probablement l’objet d’une série de 2 ou 3 textes).

Vous en souhaitant bonne lecture.

Wen

 

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– Est-ce que tu peux venir s’il te plait ?

Lorsqu’Anaïs interpellait Bastien avec ce ton, cela ne souffrait généralement aucune contestation. Il le savait parfaitement et répondit avant même de se lever.

– Oui bien sûr, qu’y a-t-il, demanda-t-il visiblement inquiet.

– Viens-là, j’ai besoin de ton avis, répondit Anaïs simplement.

Avant même avoir passé la tête par la porte, l’entendant arriver, Anaïs s’adressa à lui.

– Comment tu trouves ça ?

Bastien s’arrêta avant l’encadrement de la porte et passa seulement la tête.

– Tu parles de quoi ma chérie ?

– Ça, indiquait Anaïs, montrant son reflet dans le miroir. Tu trouves que ça va bien ensemble ? Je ne sais pas comment m’habiller pour la soirée avec les filles.

Anaïs avait mis un col roulé noir sans manche qu’elle avait rentré dans son pantalon et enfilé ses escarpins compensés à talons hauts.

– C’est très joli, répondit Bastien simplement.

De toute façon, quoi qu’il réponde, elle n’allait en faire qu’à sa tête. De surcroît, dans ce genre de situation, il savait qu’il n’y avait pas de bonne réponse.

– M’ouais fit-elle comme si elle avait à peine entendu la réponse. Je l’aime bien ce pantalon mais je me demande si ça ne serait pas mieux avec mes bottes.

Là, Bastien entra franchement pour s’arrêter à côté d’elle. Il la regardait dans le miroir en face. Elle était vraiment très belle.

De son côté, Anaïs attrapait la ceinture de son pantalon pour le relever un peu et le faire adhérer à ses formes. Elle se tourna ensuite sur le côté pour se regarder les fesses. Elle n’était pas convaincue.

Bastien décida de la rassurer un peu plus.

– Mais ne t’en fais pas, il te va parfaitement ce pantalon et il te fait des fesses splendides.

– M’ouais, c’est vrai qu’il me va bien, il est super bien coupé.

Bastien posa sa main sur l’une des fesses d’Anaïs.

– Oui, il est peut-être super bien coupé mais il faut avouer que tes fesses sont super bien coupées aussi tu ne penses pas ?

Sa remarque la fit sourire. Elle essaya de ne pas trop laisser paraître sa satisfaction face à ce compliment mais elle appréciait énormément.

Elle sentait sa main se faire plus insistante.

Elle était secrètement très fière de l’attirance qu’elle suscitait chez son homme et, même si elle essayait de ne pas le laisser trop transparaître, elle s’en réjouissait à chaque fois qu’il lui montrait.

Pour toute réponse à sa caresse, elle émit un petit grognement voulant dire à la fois Arrête je n’ai pas le temps et Continue, j’adore ça.

Bastien opta pour cette dernière option.

Il se mit derrière Anaïs et posa sa tête sur son épaule. Ses mains se plaquèrent contre le haut de ses jambes et les caressaient doucement.

Anaïs releva l’un de ses bras nu et l’enroula autour de son visage pour lui caresser les cheveux. Ce faisant, elle bombait son torse. Sa poitrine ressortait au travers de la laine de son col roulé. Les motifs de son soutien-gorge s’imprimaient parfaitement au travers de la fine maille. Bastien les contemplait d’un petit regard en coin dans le miroir et passa l’une de ses mains sous son pull caressant le ventre d’Anaïs.

Elle ferma les yeux et émit un second grognement caractéristique. Celui-ci ne comportait plus d’équivoque. Elle souhaitait clairement qu’il continue.

La main d’Anaïs passa dans ses cheveux. Elle les lui caressait tandis qu’il embrassait tendrement son épaule nue. Sa main sur son ventre remonta et atteint sa poitrine enveloppée dans son écrin de broderies.

Anaïs avait l’habitude de ne pas serrer outre mesure ses sous-vêtements. Ainsi, Bastien pu habilement passer sa main sous le soutien-gorge et enroba l’un de ses seins de sa main large et chaude. Il était devenu légèrement plus ferme que d’habitude et l’excitation d’Anaïs était trahie par son extrémité pointant et devenue plus dure.

Il déposa un baiser d’une tendresse infinie dans son cou, juste au-dessus de son col roulé. Un simple baiser sous son oreille avait le pouvoir de faire basculer Anaïs. Elle s’abandonna d’un seul coup.

Elle ne s’aperçut même pas immédiatement que Bastien avait déjà dégrafé d’une main son pantalon. En quelques mouvements, il l’avait dégagé de ses hanches avant qu’il ne tombe à ses chevilles. Un rapide coup d’œil dans le miroir où ils étaient tous les deux enlacés en face lui montra ce qu’il n’avait pas encore réalisé. Anaïs ne portait rien sous son pantalon à l’exception d’une paire de dim-up. Frileuse, elle avait l’habitude de mettre régulièrement des bas sous ses pantalons.

Bastien s’approcha de son oreille.

– Tu sors souvent avec tes copines sans mettre de petite culotte, lui souffla-t-il amusé.

Anaïs décida de répondre par l’ironie et la provocation à sa remarque. Cela ne le regardait pas, elle n’allait quand même pas lui demander la permission de sortir sans sous-vêtements si elle en avait envie.

– Oui, tu sais bien que mes amants sont comme toi, ils préfèrent quand je ne porte pas de sous-vêtements.

Bastien ne répondit pas autrement que par une douce, mais ferme, morsure sur son épaule. Puis il remonta immédiatement près de son oreille.

– Tu es une petite garce lui souffla-t-il tout bas. Au même instant, sa main enserrant son sein se resserra plus fermement.

– Je sais, répondit-elle effrontément. Mais il me semble que cela ne te déplait pas toujours, n’est-ce pas.

Anaïs vint poser sa main libre sur celle de Bastien sur sa poitrine et la serra un peu plus fort. Quand il la caressait, elle aimait le sentir. Elle n’aimait pas les demi-mesures. Lorsqu’il avait ses mains sur ses seins, elle n’aimait pas sentir ses doigts à moitié. Elle aimait lorsqu’il prenait tout son sein dans sa main et qu’il les caressait entièrement, fermement. Et dans ces moments, elle n’hésitait pas à poser sa main sur la sienne pour le guider et lui montrer les caresses qu’elle attendait. De son côté, Bastien aimait beaucoup quand elle lui prenait la main et le guidait sur son corps à elle. Oubliant la moindre susceptibilité mal placée, il savourait ces moments de communion et de partage, de glissement dans une sensualité accordée et harmonieuse.

Laissant le ballet de leurs mains se dérouler sur sa poitrine, l’autre main de Bastien glissa entre ses cuisses. Il caressa délicatement ses bas avant de remonter un tout petit peu plus haut. Il sentait la chaleur de l’excitation exhalant de son corps. Déjà excitée, elle déplaça ses pieds, d’une part pour se dégager de son pantalon les retenant encore, et d’autre part, pour se replacer exactement comme l’instant d’avant. A un détail près néanmoins. Elle écarta légèrement les jambes pour laisser passer plus facilement sa main.

Elle adorait sentir sa main glisser au milieu du bas de son dos. Prolongeant le trajet de ses doigts, il les déposa sur son sexe humide. Son majeur glissa lentement entre ses lèvres intimes et dévoila une excitation humide trahissant un peu plus le désir d’Anaïs.

Au même moment, elle attrapa son sexe gonflé au travers de son pantalon. Elle constata sa vigueur. Elle le sentait gonflé et le prendre dans sa main galvanisait son envie. Elle voulait le sortir, le prendre dans sa main, le voir, le posséder. L’instant d’après, il lui fallut moins d’une seconde pour glisser la main à l’intérieur et le sentir dans sa paume. Au même moment, le majeur de Bastien découvrit son petit bouton et le caressa délicatement, aidé par la lubrification de son excitation.

Après quelques mouvements, Bastien s’accroupit devant elle et posa ses mains sur ses fesses. Son visage se positionna devant son pubis et il fit pointer sa langue pour exciter un peu plus son clitoris. Anaïs plongea ses doigts dans les cheveux de Bastien et l’accompagnait dans ses mouvements en gémissant. Elle ouvrit les yeux pour regarder le spectacle qui s’offrait à elle dans le miroir. La vision de son homme à genoux entre ses jambes écartées provoqua un sursaut d’excitation. Son torse se bomba. Ses doigts se serrèrent un peu plus sur son visage, l’encourageant à continuer. Bastien caressait d’une main ses fesses tandis que l’autre replongea sous son pull pour atteindre sa poitrine.

L’excitation d’Anaïs était à son comble. Sa respiration devenait difficile. Les efforts de Bastien entre ses cuisses provoquaient des vagues de chaleur la submergeant petit à petit de manière incontrôlable.

– Mets-toi par terre lui demanda-t-elle, s’arrachant à son désir irrépressible.

Bastien s’exécuta sans un mot. Il s’allongea sur le parquet et attendit. Debout, Anaïs vint placer ses escarpins de part et d’autre de ses épaules. Elle offrait à Bastien une vision toute particulière. Ses jambes gainées de ses bas noirs étaient fuselées à merveille. Leur finesse était soulignée par ses talons. Elle mit ses doigts au milieu de ses cuisses et écarta doucement ses lèvres vaginales tout en s’agenouillant juste au-dessus de son visage. Se penchant en avant, elle déposa son sexe ouvert par ses soins sur la bouche de Bastien. Il la lécha dans cette position pendant de longues minutes. Obligée de se tenir au meuble juste à côté, elle l’accompagnait en oscillant doucement son bassin. Son excitation se répandait sur le bas de son visage et sa jouissance approchait irrémédiablement.

Elle trouva suffisamment de ressources pour recouvrir un peu de lucidité et dégrafa le pantalon de Bastien au prix de contorsions acrobatiques. Après plusieurs expirations caractéristiques signifiant son plaisir insolent, elle se releva légèrement, posa ses mains en avant pour se mettre à quatre pattes et descendit le long de son corps. Lorsque son visage fut au niveau de celui de Bastien, elle constata, avec une légère honte, autour de la bouche de son homme à quel point elle mouillait.

Son visage luisait de son excitation et elle ne put s’empêcher de goûter la fièvre de son corps en l’embrassant goulument. Leurs lèvres se mêlaient dans un ballet sirupeux. Anaïs goutait avec délice le plaisir qu’il venait de lui faire ressentir dans son bouillonnement le plus intime.

Délaissant sa bouche, ses lèvres continuèrent leur descente implacable le long de son corps, jusqu’au moment où elles arrivèrent au niveau de son sexe tendu. Elle le fit pénétrer dans sa bouche doucement. La saveur d’une perle d’excitation masculine se mélangea à son propre goût, relevant d’autant son excitation intense.

Elle fit coulisser sa bouche, enfonçant son sexe le plus loin possible tout en exerçant une succion propre à faire perdre la tête à n’importe quel supplicié soumis à cette torture délicieuse. Tandis qu’elle prenait appui au sol avec l’aide d’une de ses mains, l’autre alternait entre l’accompagnement de ses mouvements de tête de bas en haut, et de douces caresses sur ses bourses ramassées sous sa verge gonflée.

Bastien quant à lui, passait successivement sa main dans ses cheveux et sur sa joue qu’il caressait doucement tout en l’accompagnant dans la gourmandise dont elle le gratifiait.

Anaïs adorait ça. Elle adorait le sucer ainsi, pleinement et tendrement. Sa langue jouait avec son gland. Ses joues se creusaient pour accentuer la pression autour de son membre. Sa main caressait sa peau si fine à cet endroit. La salive s’écoulant parfois entre ses lèvres le long de son sexe glissait entre ses doigts et lubrifiait encore plus ses mouvements. Elle goûtait avec délice le membre de Bastien aux odeurs masculines mêlées avec la saveur de sa propre excitation dont ses narines n’arrivaient pas à se défaire. La pression des doigts de Bastien sur son visage et dans son cou se faisant de plus en plus perceptible, elle comprit qu’il était nécessaire d’abréger ses souffrances au risque de le faire exploser rapidement.

Elle relâcha son sexe, se redressa et lui sourit. Il lui répondit par un sourire tout aussi expressif, juste avant de plaquer ses mains sur ses hanches et de l’inviter à venir sur lui.

Anaïs prit dans sa main le membre de Bastien et le positionna exactement à l’entrée de son sexe. De son autre main, elle écarta ses lèvres vaginales doucement et le glissa au plus profond d’elle. Bastien adorait définitivement la voir prendre les choses en main ainsi. Son sexe entra lentement dans le corps d’Anaïs. Centimètre après centimètre, elle retenait sa respiration, se sentant petit à petit emplie au plus profond de son être. Une fois le sexe de Bastien entré entièrement en elle, elle expira difficilement. Elle attendit quelques secondes, reprit ses esprits légèrement, puis commença un mouvement de balancier qui les emmena vers l’extase.

Bastien l’accompagnait de ses mains. Le plaisir qu’il ressentait était totalement indicible. Lui aussi dut s’habituer à cette volupté intense et il jouissait déjà de voir sa femme prendre du plaisir au-dessus de lui avant même de sentir les effets de ses mouvements.

Ses mains avaient agrippé ses fesses. Chaque mouvement d’Anaïs plus fervent que le précédent lui faisait les crisper encore un peu plus. Anaïs les sentait et appréciait la solide et puissante poigne de Bastien. Elle se sentait vivante, investie, emplie à la fois d’un plaisir physique insondable mais également d’une communion avec Bastien qui répondait à la puissance de leur étreinte. A ce moment précis, mais uniquement à ce moment précis, elle eut une envie furtive et aurait apprécié qu’il lui donne une claque sur les fesses. Elle n’avait pas la moindre idée de la manière de verbaliser cette envie, elle resta donc à l’état de pensée. Mais dans l’océan de sensualité et d’érotisme dans lequel elle baignait, elle se fit la remarque fugace qu’il faudrait un jour qu’il ose. Elle ne saurait jamais comme l’avouer mais, à ce moment précis un fois de plus, elle savait que mêler la jouissance de leur union avec une soudaine et éphémère petite douleur dans son bassin, l’exciterait follement.

La fulgurance de cette envie s’estompa aussi vite qu’elle était apparue, immédiatement ramenée à la réalité par l’orgasme qu’elle sentait naître au creux de son corps.

Bastien la devança pourtant et lui dit dans un râle qu’il allait jouir. Un dixième de seconde plus tard, le plaisir irradiait tout l’être d’Anaïs. La crispation de tout son corps eut pour effet d’éjecter le sexe de Bastien du sien. Au même moment, celui-ci répandit sa semence en plusieurs secousses qui s’échouèrent sur son ventre et son torse.

Voyant cela, Anaïs reprit difficilement ses esprits et empoigna sa verge trempée de son plaisir intime pour l’accompagner dans sa jouissance. Une main en arrière, elle se maintenait en tremblant de plaisir tandis qu’elle caressait délicatement son sexe turgescent, expulsant les dernières gouttes de liquide.

Bastien tendit les bras pour attraper ses épaules, releva son pull qu’elle n’avait même pas pris le temps d’enlever et la ramena vers lui pour l’allonger sur son corps devenu délicieusement poisseux.

Tout en s’allongeant, elle se défit de son col roulé, plaqua son torse contre le sien et vint se blottir contre son épaule tendrement.

L’union de leurs deux peaux prolongeait le plaisir de l’orgasme, l’enveloppant dans un voile de tendresse et de douce communion. Ils passèrent d’interminables minutes allongés ainsi, par terre dans le dressing, à se caresser doucement, à s’embrasser parfois, à profiter de chaque instant en tout cas.

Ils venaient, une fois de plus, de faire l’amour intensément et d’atteindre un plaisir n’appartenant qu’à eux.

Bastien sourit en voyant qu’elle portait toujours ses bas mais également ses escarpins. Il s’adressa doucement à son oreille.

– Si c’est nécessaire, je te confirme que tes escarpins vont très bien avec tes bas… et le reste aussi évidemment.

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